Accusé du meurtre de sa jeune épouse malienne, Jean- Paul Gouzou, un retraité de Cahors, comparaît ce mercredi devant la Cour d’assises du Lot.
Djeneba Bamia, une malienne âgée de 37 ans avait subi des violences physiques et psychologiques perpétrées par son mari Jean-Paul Gouzou habitant à Cahors en Lot. Pourtant, pour pouvoir subvenir aux besoins de leurs trois enfants, elle continuait à travailler dans l’exploitation de son mari. Elle avait plusieurs fois signalé ces violences aux autorités et elle a été en instance de divorce en 2017, selon Le Parisien.
En cette même année, la malienne préparait un voyage de court séjour dans son pays pour présenter ses enfants à leurs grands-parents. Jean-Paul Gouzou a demandé une interdiction de sortie du territoire mais cela a été refusée. Le 3 mars 2017, le retraité de 66 ans a abattu froidement sa femme Djeneba Bamia en trois coups de fusil
Accusé du meurtre de sa femme, Jean-Paul Gouzou comparaît ce mercredi devant la Cour d’assises du Lot. L’inculpé devrait plaider coupable, selon son avocate Me Goudenege-Chauvin qui a expliqué que son client ne voyait pas d’autre issue que l’assassinat pour sauver ses enfants. D’ailleurs, lors de son interpellation, le retraité avait raconté en détail son crime prémédité en affirmant sans regret : « si c’était à refaire, je le referais »
Durant ce procès, la Fédération Nationale Solidarité Femmes ou FNSF a été représentée par l’avocate Me Bouillon. Cette dernière a affirmé que ce dossier est révélateur des mécanismes des violences faites aux femmes.