KONRAD K./SIPA
Pauline D., âgée de 26 ans, purgeait 4 peines allant de 3 mois à un an d’emprisonnement…
La famille de Pauline D., qui s’est pendue dans sa cellule le 5 février alors qu’elle était emprisonnée à Caen, a déposé plainte contre X pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger. La détenue était derrière les barreaux depuis juin 2018 pour des faits de violence. La plainte, dont la presse Française a eu copie, a été envoyée le jeudi 30 avril au procureur de la République de Caen.
D’après l’avocat de la famille, Me Jean-Guillaume Le Mintier, Pauline D. "souffrait de graves troubles de personnalité de type psychotique". "Elle avait une tendance à commettre des actes auto et hétéro-agressifs, c’est-à-dire contre elle et contre les autres, et avait tenté auparavant de se suicider à trois reprises en détention", poursuit l’homme de loi.
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Aussi, une action va être engagée pour rechercher la responsabilité administrative de l’Etat et des services médico-sociaux. Ludovic Godel, secrétaire local de FO Pénitentiaire, avait déclaré à la presse française que Pauline D. n’avait pas été signalée au service de nuit comme étant une personne ’à risque’.
"Pour nous, il n’y avait rien d’inquiétant, c’était une détenue qui faisait l’objet d’un suivi par médical et psychologique, comme beaucoup d’autres, mais nous n’avions pas été alertés du fait qu’elle n’allait pas bien ces jours-ci", avait-il tenu à faire savoir.
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