Le Père Laurent Berthou, porte-parole de Monseigneur Boulanger, s’inquiète de cette montée de violence après cette attaque d’un bus de pèlerins catholiques, à Caen.
Il était peu après 8 heures dimanche 19 janvier quand un bus de pèlerins catholiques a été attaqué par une vingtaine de personnes cagoulées et vêtues de noir. Cinquante personnes, parmi lesquelles des enfants, se trouvaient à bord du car emmenant des pèlerins de Caen jusqu’à Pontmain (Mayenne). Les assaillants qui voulaient empêcher le véhicule de partir ont tenté de l’immobiliser. Après quelques minutes, le chauffeur du bus a réussi à s’extraire du groupe qui a lancé de la peinture sur le pare-brise, à l’aide de pistolets de paintball. Ils brandissaient une banderole que le Père Gérard Pitel était assis à l’avant n’a pas réussi à la lire.
Les pèlerins victimes de cette attaque par des personnes cagoulées partaient en direction de Pontmain dans le cadre du 149e anniversaire de l’Apparition de la Vierge Marie, le 17 janvier 1871. Interrogé à la suite de cet incident, le Père Laurent Berthou, porte-parole de Monseigneur Boulanger a expliqué que les attaquants ont sans doute confondu avec des bus de la Manif pour Tous. "Ce qui nous apparaît grave c’est cette montée de violence", a-t-il lâché sur le récit de France3-regions.francetvinfo.fr. Ils souhaitent alors lancer un appel à la paix sociale et au respect des opinions des uns et des autres. Dans cette perspective, le diocèse ne compte pas déposer de plainte.
Cette attaque d’un bus de pèlerins fait suite à celle survenue en octobre 2019. D’après le Père Berthou, l’incident qui s’est produit l’année dernière visait les passagers d’un bus qui revenaient d’un pèlerinage à Lourdes. Les attaquants ont alors vociféré des insultes.
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