Les faits ont été commis dans un village des Côtes-d’Armor en 2018. La condamnation prononcée par la cour d’appel en décembre 2022 est désormais définitive.
En 2018, une fillette de 7 ans avait révélé avoir été victime d’attouchements de la part d’une amie de ses parents, qui l’avait gardée pour un week-end dans un village des Côtes-d’Armor. L’accusée est une ancienne institutrice, également ex-surveillante d’internat.
Interrogée lors de sa garde à vue en mai 2019, l’enseignante persistait à nier les faits. S’appuyant sur les récits et les réactions de l’enfant ainsi que sur les conclusions des expertises psychiatriques, les magistrats ne laissaient cependant place à aucun doute.
Malgré les dénégations de l’ancienne institutrice, cette dernière a été condamnée en janvier 2021 à six mois d’emprisonnement avec sursis en première instance.
En décembre 2022, la cour d’appel avait décidé de lui infliger une condamnation d’un an de prison avec sursis, assortie de deux ans d’inéligibilité et d’une inscription au fichier des délinquants sexuels. La Cour de cassation a rejeté son pourvoi, rendant définitive cette sanction.