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Cette histoire vraie s’est déroulée à Boulogne- Billancourt entre mars et mai 2020. Une femme a profité de la situation sanitaire de coronavirus pour escroquer de nombreux patients.
En mars 2020, le coronavirus est entré dans notre quotidien et des milliers de personnes dans le monde ont été fortement frappées par la pandémie. Pourtant, une femme, âgée de 31 ans a profité de cette situation sanitaire pour arnaquer des gens. Cette histoire vraie, relatée par Closer s’est produite à Boulogne Billancourt entre mars et mai 2020.
La trentenaire, originaire de Dijon, se faisait passer pour un médecin suisse sous un faux nom sur le réseau social Periscope. Elle a ainsi commencé à exercer sa fausse activité et a été sollicitée à plusieurs reprises pour réaliser des tests de dépistage de coronavirus. La jeune femme a assuré à ses clients qu’ils étaient négatifs une fois le PCR effectué.
Au micro du magazine Paris Match, l’une de ses victimes a raconté avoir reçu le faux médecin en avril 2020. Elle a apporté d’un test buccal avec une machine pour dépister le diabète. L’homme a expliqué qu’il ne connaissait pas la teneur des tests à l’époque et qu’il a payé 70 euros pour la consultation. "Elle m’a dit que j’étais négatif, mais par la suite j’ai appris que j’étais positif", a-t-il continué.
La jeune femme a été interpellée en mai 2020 à Boulogne -Billancourt. Elle a reconnu avoir réalisé de faux tests, mais qu’elle n’a pas été payée pour les faire. Selon la procureure du tribunal correctionnel de Nanterre, elle a dit à la police qu’elle rêvait d’être médecin. "On a peu d’éléments, c’est par la presse qu’on apprend qu’elle a déjà officié dans d’autres villes où elle s’est fait passer pour un médecin", a-t-il précisé.
Me Kevin Bouthier, l’avocat de la victime a souligné que l’homme qui se "pensait négatif", a continué à voir ses proches, dont sa mère, âgée de plus de 75 ans. "J’ai perdu mon père du coronavirus, alors si j’avais perdu ma mère en plus...", a renchéri la victime.
La fausse praticienne a été condamnée à un an de prison pour escroquerie en janvier 2021. Cependant, elle n’a pas été présente lors de son procès et non représentée aussi. Le procureur a ainsi qualifié cette personne comme étant "en vadrouille", et un mandat d’arrêt a été délivré à son encontre.
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