Le parquet a annoncé qu’un détenu du centre pénitentiaire de Luynes (Bouches-du-Rhône) avait été tué dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 février dans sa cellule par son codétenu.
L’information, relayée par les médias français comme Le Parisien, confirme celle de La Provence. Le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a indiqué qu’une enquête pour "assassinat", impliquant une préméditation, a été ouverte. Il a précisé que cette affaire sera désormais traitée en information judiciaire à partir de ce lundi. Un juge d’instruction a été saisi.
La victime, un jeune homme de 23 ans, était en train de purger une peine de deux ans pour trafic de stupéfiants et était sur le point d’être libéré dans 15 jours. Il avait été condamné par le tribunal correctionnel de Marseille. Il serait mort après "une pluie de coups" qui a causé un trauma crânien.
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Le mis en cause, également âgé de 23 ans, était en train de purger une peine de sept ans pour trafic de stupéfiants et violences aggravées. Sa libération était prévue pour 2028. C’est le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence qui l’avait condamné. Le jeune homme est en garde à vue en attendant sa comparution devant un juge des libertés et de la détention.
Début février, les autorités judiciaires ont mis en garde contre la surpopulation dans le centre de détention d’Aix-Luynes (Bouches-du-Rhône), l’un des plus grands de France. La surpopulation carcérale a de nombreuses répercussions et affecte considérablement le fonctionnement de la juridiction, a souligné Christine Peyrache, première vice-présidente du tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence en marge de l’audience solennelle de rentrée.
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