Le mardi 4 juin, à Dumbéa, un gendarme a été blessé à la jambe en chutant dans une bouche d’égout ouverte, dissimulée sous des branchages.
Le procureur de Nouméa a annoncé ce mardi 4 juin qu’un gendarme avait été blessé "au niveau des jambes" après être tombé dans une "bouche d’égout piégée" à Dumbéa. Il a précisé qu’une enquête pour tentative d’homicide avait été lancée. La justice a "ouvert une enquête diligentée par la brigade de recherche de Nouméa du chef de tentative d’homicide volontaire, suite à des blessures subies par un gendarme mobile occasionnées par une bouche d’égout piégée", indique le communiqué d’Yves Dupas, rapportent les médias français comme BFMTV. Le fonctionnaire a été pris au piège alors qu’il marchait sur des branchages placés pour cacher l’ouverture, le faisant chuter dans la bouche d’égout dont la grille avait été enlevée.
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"D’une profondeur de 1m20, des ferrailles à béton de 2mm de diamètre ont été positionnées au fond à la verticale pour créer des pieux", selon le procureur. Et "le gendarme s’est empalé au niveau d’une jambe (niveau du tibia)". Le pieu métallique a trouvé son chemin entre le gilet pare-balles et le gilet de corps, le perçant sans pour autant le traverser, grâce à la protection offerte par la plaque en kevlar.
Depuis le début des troubles à l’ordre public, le Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie rapporte que 191 gendarmes et policiers ont été blessés. Parmi les sept décès tragiques survenus pendant cette période, deux étaient des gendarmes. Les autorités poursuivent quotidiennement leurs efforts pour démanteler les barrages routiers, mais certains sont régulièrement rétablis, entravant ainsi le retour à la normale. Cette situation persiste trois semaines après le début des blocages, déclenchés par la contestation des indépendantistes à propos d’une réforme du corps électoral.