Violence conjugale et menace envers des policiers, un trentenaire a été jugé et condamné mercredi 25 mars à trois ans de prison ferme.
Le tribunal correctionnel de Bordeaux a rendu son verdict sur le cas d’un homme ayant frappé sa compagne au premier week-end de confinement. Le trentenaire a été condamné à trois ans de prison ferme, mercredi 25 mars. Toutefois, la violence conjugale n’a pas été reliée directement avec le contexte du confinement, rapporte 20 Minutes.
Les faits ont eu lieu dans la nuit du 21 au 22 mars dernier, une femme avait été frappée contre un réfrigérateur par un homme, de nationalité centrafricaine. Le lendemain, la victime s’était enfuie avec sa fille et s’est vue prescrire trois jours d’ITT. Le trentenaire, laissé seul dans l’appartement à Bègles (Bordeaux), avait mis le feu à l’appartement faisant d’importants dégâts.
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Lors de sa garde à vue, le trentenaire avait insulté des policiers en disant qu’ils allaient tous prendre une balle dans la tête. Il a ensuite agressé un des fonctionnaires. Masque de protection à la bouche, l’homme s’est vanté d’avoir le coronavirus.
Devant le juge, le trentenaire a indiqué avoir tenté de mettre fin à ses jours après la dispute conjugale. "Je suis désolé, je n’étais pas dans mon état normal, j’avais pris 80 cachets en 3-4 jours. J’ai du mal à accepter la séparation. Je ne veux pas partir. Je lui dis on attend la fin du confinement", a-t-il ajouté par la suite.
Le prévenu est connu du tribunal pour 11 condamnations auparavant. Outre la prison ferme, l’accusé a été interdit d’entrer en contact avec la victime et sa fille.
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