Le 16 septembre dernier, deux adolescents de l’agglomération bordelaise ont été mis en examen pour leur implication présumée dans la diffusion de 27 fausses alertes à la bombe dans des écoles en France.
Selon le parquet de Paris, les adolescents de Bordeaux, nés en 2008, sont soupçonnés d’avoir piraté les comptes des espaces numériques de travail (ENT) d’environ soixante élèves pour diffuser ces fausses alertes. Comme le rapporte le site Huffingtonpost.fr, le parquet a précisé que les enquêtes avaient révélé un total de 27 faits d’alertes à la bombe et de menaces d’attentat dans divers établissements scolaires à travers la France, y compris à Mulhouse, Lille et Créteil.
Le pôle cybercriminalité du parquet de Paris a été chargé de l’affaire dès le 24 juin. Les enquêtes ont été confiées à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC). Les deux adolescents, âgés de seulement 13 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue le jeudi dernier. Des perquisitions ont également été effectuées à leurs domiciles, au cours desquelles leurs ordinateurs ont été saisis.
Les adolescents ont ensuite été mis en examen le samedi suivant, notamment pour des chefs d’accusation tels que la menace de mort ou de destruction dangereuse pour les personnes, atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée et divulgation de fausses informations. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.