Chloé, 24 ans, avait été violemment agressée par son ex, et se trouve dans le coma. Les faits ont eu lieu à son retour du commissariat de Blois où elle venait porter plainte, mais n’a pu être entendue… "Revenez demain madame", lui avait-on dit il y a une semaine.
La famille et les habitants de Blois sont en colère après ce drame qui a pu être évité. Chloé était venue au commissariat pour porter plainte contre son ex-compagnon (violences, menaces et harcèlement). Une habitante déplore : "la victime a eu le courage de venir porter plainte et on la renvoie chez elle". Chez TF1Info, elle ajoute dépitée : "non mais on est où ? Quel avenir on assure à toutes les femmes qui ont le courage de venir porter plainte quand on agit comme ça".
La semaine dernière, Chloé rentrait du commissariat, et elle a été violemment agressée dans le hall de son immeuble. "La jeune fille était par terre, allongée. On est rentrés, on a appelé les pompiers (…) Elle ne répondait pas (…) elle saignait du nez ou de la bouche, je ne sais pas trop", raconte un voisin.
> À lire aussi : Agression à Blois : une jeune femme dans le coma deux heures après avoir alerté la police
L’ex en question a reconnu l’agression et il a été écroué. Quant à Chloé, elle est à l’hôpital de Tours. Son pronostic vital est engagé. Par ailleurs, Denis Jacob, délégué général d’un syndicat de police, essaie d’expliquer pourquoi la jeune femme n’avait pas pu être reçue ce jour-là.
Selon le syndicaliste, "les créneaux 17h-23h sont toujours dans les grandes villes des créneaux particulièrement forts en termes de mission de police" ; De ce fait, "est-ce qu’il y avait un problème d’effectif au moment où elle s’est présentée qui ne permettait pas de prendre sa plainte ? C’est possible".
> Retrouvez plus de faits divers en France sur LINFO.re