Le jeune homme a été condamné, vendredi 7 janvier, par le tribunal correctionnel de Béziers. Il avait aussi tenu des propos racistes et antisémites particulièrement violents sur Internet.
Le prof d’histoire-géographie Samuel Paty a été décapité le vendredi 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), à la sortie des cours. Vendredi 7 janvier, le tribunal correctionnel de Béziers (Hérault) a condamné un homme de 31 ans à quatre ans de prison pour avoir diffusé sur un réseau social une photographie de la tête décapitée de l’enseignant, et pour avoir tenu des propos racistes sur Internet, selon le parquet.
Le trentenaire était aussi poursuivi pour son refus de remettre aux autorités le code de déverrouillage de son téléphone. Libéré en mars 2021, après avoir été détenu pour les mêmes faits, il avait publié des propos xénophobes et antisémites, dont certains accompagnés de la tête de M. Paty. Il n’avait cependant rien regretté. Il s’était défini comme "un ethno sadique", "un Blanc qui n’a pas honte d’être blanc", rapporte le procureur Raphaël Balland, cité par 20 Minutes.
Le parquet avait requis cinq ans de réclusion à son encontre, mais le tribunal de Béziers a révoqué d’un précédent sursis probatoire d’un an. Cette homme fera l’objet d’un suivi socio-judiciaire pendant trois ans. En cas de non-respect de ses obligations, il écopera de deux ans d’emprisonnement supplémentaires.
> Notre dossier sur l’assassinat de Samuel Paty.