Illustration/SIPA
L’agresseur de cette jeune femme de 34 ans, tuée en pleine rue dans le quartier Saint-Ferjeux, à Besançon, a réussi à s’échapper. Il n’a pas encore été identifié.
Ce fait divers s’est déroulé, ce mardi après-midi, dans le quartier Saint-Ferjeux, à Besançon. Une femme âgée de 34 ans originaire de l’Afghanistan a été assassinée en pleine rue. Hébergée dans un foyer d’accueil pour femmes victimes de violences conjugales, la mère de 3 enfants venait de terminer ses courses au moment où elle a été agressée. La victime est décédée sur place tandis que son agresseur a réussi à s’échapper. La thèse de l’homicide par arme blanche est privilégiée, a déclaré le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, cité par L’Est Républicain.
Une enquête de flagrance est en cours afin d’identifier l’agresseur présumé. Le mari de cette femme réfugiée en France depuis 2016 sera le premier à être interrogé. Ce dernier voulait la retrouver pour la tuer après leur rupture liée à des violences conjugales. "Attention, je ne dis pas que c’est lui. Rien ne permet en l’état de dire que cette personne est l’auteur des faits, mais nous aimerions qu’il soit très vite entendu", a souligné le procureur sur le récit du Parisien.
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Le procureur de la République de Besançon a expliqué sur le récit de France bleu que la victime présentait "une plaie légère à gauche du cou et une plus importante au niveau droit, qui a sectionné la carotide". Il a ajouté que les coups auraient été portés avec une arme contondante. La présidente de l’association de lutte contre les violences faites aux femmes, Christine Perrot regrette la mort de cette Afghane. Selon ses dires, il s’agissait d’une femme adorable et très bien intégrée. Elle voulait également suivre des cours d’autodéfense.