Sophie Le Tan, jeune étudiante de 20 ans, a été tuée le 7 septembre 2018 dans son appartement de Schiltigheim (Bas-Rhin). Sa dépouille démembrée a été découverte en octobre 2019 dans une forêt du département.
Jean-Marc Reiser niait toujours les faits malgré les "charges accablantes" qui pesaient contre lui. Après deux ans d’enquête, l’unique suspect dans le meurtre de Sophie Le Tan a finalement avoué son crime. Selon une information de BFMTV relayée par Le Figaro, le quinquagénaire a reconnu mardi 19 janvier avoir tué la jeune étudiante le 7 septembre 2018 dans son appartement de Schiltigheim (Bas-Rhin). Ses aveux étaient totalement inattendus. Selon une source judiciaire, il a lui-même demandé à être entendu par le juge d’instruction chargé du dossier. L’audition s’est déroulé mardi matin et le mit en cause a reconnu "son implication exclusive" dans le décès de la jeune femme.
Le meurtre de Sophie Le Tan date du 7 septembre 2018, jour d’anniversaire de la victime. Avant de rejoindre ses parents pour fêter ses 20 ans, la jeune étudiante a visité un appartement repéré en ligne sans jamais plus donner signe de vie. Une information judiciaire est ouverte après quelques jours pour "enlèvement" et "séquestration". Jean-Marc Reiser a été arrêté et placé en garde à vue. Il a été condamné en 2001 à 15 ans de réclusion criminelle pour viols. Devant le juge d’instruction mardi, le suspect a même avoué le mobile du crime, dont le démembrement du cadavre de la jeune femme pour faciliter son transport, puis sa dissimulation en forêt.
Toutes les preuves étaient réunies pour prouver la culpabilité de Jean-Marc Reiser, mais il a toujours clamé son innocence. Les enquêteurs ont en effet retrouvé des traces de sang dans l’appartement sur une scie et sur une paire de chaussures. Des découvertes qu’il a justifiées par le fait que l’étudiante était montée chez lui pour soigner une blessure à la main avant de partir.
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