KONRAD K./SIPA
L’élève a finalement accepté de retirer son voile après plus d’une demi-heure d’altercation avec la CPE du lycée Charlemagne dans le IVe arrondissement de Paris.
Une conseillère principale d’éducation (CPE) du lycée Charlemagne à Paris a été visée par des menaces de mort après l’altercation avec une élève avant l’épreuve du baccalauréat. Le membre du personnel d’éducation du lycée a en effet été la cible de menaces de mort après avoir demandé à une candidate d’ôter son voile lors d’une épreuve. Une enquête a été alors ouverte vendredi 17 juin par le pôle national de lutte contre la haine en ligne du parquet de Paris pour "harcèlement moral en ligne et mise en danger de la vie d’autrui par diffusion d’informations relatives à la vie privée, familiale ou professionnelle". Elle a été confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), rapporte CNews citant une information du journal Le Figaro.
Une élève a porté un voile pour son épreuve du baccalauréat du jeudi 16 juin. Une tenue qui n’est pas conforme à la loi depuis 2014 stipulant que le port d’un signe ostentatoire religieux est formellement interdit dans les écoles, les collèges et lycées publics. Malgré plusieurs rappels à la loi, la candidate au bac a refusé d’obtempérer. Selon les mêmes sources, elle n’aurait pas accepté d’ôter son voile pour pénétrer dans l’établissement et procéder aux vérifications d’identité habituelles. La lycéenne a fini par céder après plus de trente minutes d’altercation avec la CPE. Mais dès le lendemain, la fonctionnaire du lycée a été menacée de mort sur les réseaux sociaux. Certains internautes ont même demandé que l’identité de la conseillère soit révélée.
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