Aude : un père licencié pour avoir accompagné son fils handicapé chez le médecin

L’affaire remonte au 12 avril dernier. Employé par le transporteur routier Camidi, l’homme avait quitté son travail pour emmener son enfant handicapé de six ans à un rendez-vous médical, de dernière minute. "Dès qu’on a un rendez-vous, on saute dessus, on le prend. On n’a pas le choix, sinon les délais d’attente sont monstrueux", a-t-il justifié au micro de France 3. Le chauffeur demande alors la permission de son chef d’équipe qui lui donne son accord verbal.

Mais dans les jours suivants, le chauffeur a reçu une lettre recommandée de son employeur concernant un entretien avec mise à pied à titre conservatoire. Durant le rendez-vous, l’homme apprend son licenciement avec effet immédiat pour "abandon de poste". "C’est injuste. On ne peut pas virer les gens pour tout et n’importe quoi, ce n’est pas possible", a-t-il clamé.

Actuellement, le chauffeur routier veut contester en justice son licenciement. Les syndicats de son entreprise pourraient aider le plaignant. Après cette histoire, les représentants de la société ont été choqués. "Les chauffeurs qui font des petites erreurs anodines ont tous peur de recevoir un courrier de licenciement, c’est qu’il y a un problème", concède Ludovic Brunet, délégué syndicat CGT Camidi, à France 3.

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