L’adolescent avait fait l’objet de poursuites judiciaires pour des actes de violence envers sa petite copine. Il était soumis à un contrôle judiciaire avec l’interdiction d’entrer en contact avec la victime.
Un jeune garçon âgé tout juste de 13 ans a été mis en détention dans l’attente de son procès.
Il est accusé d’avoir porté des coups et frappé sa copine avec un bâton, selon les informations émanant du parquet de Troyes, relayées par le Figaro, validant les renseignements du Parisien. Selon le ministère public, les faits se sont produits le 21 juillet dernier. Le jeune mis en cause a jeté de l’essence sur la victime tout en proférant des menaces de mort. Il tenait un briquet dans ses mains.
Le mineur fait l’objet d’une mise en examen pour "tentative d’homicide par concubin et violences aggravées par deux circonstances (arme et par concubin)", selon les précisions de la procureure de Troyes.
L’adolescente de 15 ans, a eu le nez cassé et des bleus sur tout le corps, elle a obtenu une ITT d’une durée de 10 jours. "L’enquête se poursuit dès lors sous l’autorité du magistrat instructeur", souligne le parquet.
Le suspect avait fait l’objet de précédentes poursuites pour des violences avec arme blanche à l’encontre de la jeune fille. Il l’a poignardé à l’abdomen, le 31 mai dernier. Une mesure judiciaire a été émise contre lui avec une interdiction de se rapprocher de la victime avant son jugement au tribunal pour enfant, le 16 septembre prochain.
Le mis en cause a réitéré ses agissements en portant de nouveau atteinte à l’intégrité physique de sa victime.
Les forces de l’ordre sont intervenues dans un entrepôt à Rosières-près-Troyes, où elles ont découvert une jeune fille blessée. Elle présentait des traces de coups sans traces de brûlure et a été transportée à l’hôpital. Trois autres adolescents : une fille et deux garçons, dont le petit ami de la victime, ont été interpellés.
Une enquête a été ouverte pour tentative d’homicide et violences aggravées. Le parquet de Troyes a confié ce dossier à la police. À l’issue des gardes à vue, seul le petit ami de la victime a été mis en examen.