Depuis les tueries de Mohammed Merah en 2012, 263 personnes ont été tuées dans des attentats islamistes en France.
Depuis 2012, 26 attaques islamistes ont été recensés en France. Le journal Le Figaro a indiqué qu’à partir des tueries de Mohammed Merah, en 2012, jusqu’à l’attentat de la préfecture de Paris, 263 personnes ont été tuées. Une liste non-exhaustive de ces attentats meurtriers islamistes, a été publiée par le quotidien qui a souligné que ces attaques ont déjà commencé dans les années 1980 avec le conflit israélo-arabe.
Du 11 au 19 mars 2012, le djihadiste Mohammed Merah a tué 7 personnes dans le Sud-Ouest avant d’être abattu par le RAID le 22 mars.
Trois ans plus tard, plusieurs attentats islamistes ont été enregistrés rendant ainsi l’année 2015, une année très meurtrière avec 150 morts. Les plus sanglantes ont été l’attaque contre Charlie Hebdo (12 morts), le 7 janvier 2015 et celle du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis avec 7 attaques faisant 131 décès.
Une année plus tard, les djihadistes ont une nouvelle fois frappé la France avec l’attentat de Nice qui a fait 86 morts, le jour de la fête nationale. En 2016, 89 victimes d’attaques islamistes ont été enregistrées. Outre les attaques à Nice, il y eu également le double meurtre de Magnanville et le meurtre du père Hamel, égorgé à Saint-Etienne-du-Rouvray.
Contrairement aux deux années précédentes, 2017 est moins meurtrier avec 3 décès dont un dans la fusillade sur les Champs-Élysées et ceux des deux jeunes femmes, tuées à la gare Saint-Charles.
Pour l’année 2018, les attaques et prise d’otages de Trèbes et Carcassonne, perpétrées par Radouane Lakdim, ont fait 4 victimes. Deux autres attentats dont celui du marché de Noël de Strasbourg, ont fait 6 morts cette même année.
Récemment, Mickaël Harpon a tué 4 fonctionnaires au sein de la préfecture de police où il travaillait comme informaticien au service des renseignements de cette entité. Il a poignardé à mort ses victimes avec un couteau de cuisine avant d’être abattu. Le tueur s’est reconverti à l’Islam, mais sa radicalisation n’a pas été détectée qu’après l’attaque meurtrière du 3 octobre 2019.
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