Illustration-SIPA
La mère de l’un des condamnés s’est évanouie au moment où les gendarmes leur ont fait quitter la salle de la cour d’assises de Paris.
Cette décision fait suite à la vague d’attentats survenus en Corse en 2012 contre des résidences secondaires sur l’île. La cour d’assises de Paris a prononcé vendredi l’acquittement de deux nationalistes corses, dont Pierre Paoli. En revanche, six autres ont été condamnés. Parmi eux, trois ont été placés en mandat de dépôt. Menottes aux poignets, les trois personnes condamnées aux plus lourdes peines ont été évacuées de la salle par les gendarmes sous les applaudissements du public. La mère de l’un des accusés s’est évanouie. Un père a en revanche pris à partie un gendarme qui a refusé qu’il embrasse son fils parti en détention.
Pierre Paoli, le principal accusé, a été incarcéré dans cette affaire d’attentat de février 2015 à septembre 2016. Il était soupçonné d’être le chef du groupe armé clandestin FLNC (Front de libération nationale corse). "Les charges étant insuffisantes pour retenir la culpabilité", a expliqué le président Régis de Jorna cité par Le Figaro. L’autre personne acquittée est le patron d’un restaurant, qui était passé pour un repaire de membres du FLNC.
Deux hommes étaient condamnés à 6 ans de prison, un troisième à 5 ans. La peine des trois autres ont été en revanche couvertes par la détention provisoire. Toujours est-il que toutes ces personnes ont nié avoir participé à ces attentats. Ces nationalistes affirment qu’ils ne faisaient pas partie du FLNC, même s’ils refusent de condamner la lutte armée.
Lire plus d’actualités en Corse