Jeudi 1er octobre, des avocats de parties civiles ont réclamé l’audition de l’ancien ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, concernant les attentats de janvier 2015.
Afin de comprendre les éventuelles failles dans la surveillance policière de Charlie hebdo, des avocats de parties civiles ont réclamé, jeudi 1er octobre, le témoignage de Bernard Cazeneuve, ancien ministre de l’Intérieur.
"Depuis le début des débats, mes clients ont l’impression qu’une partie de l’histoire a été oubliée", a déclaré Antoine Conte, avocat de l’écrivain Philippe Lançon, de l’urgentiste Patrick Pelloux et de la veuve du dessinateur Tignous.
> A lire aussi : Attentat à Charlie Hebdo : Bernard Cazeneuve "respecte" la plainte de l’épouse du policier tué à "Charlie Hebdo"
Selon l’avocat, relayé par le site 20 Minutes, des zones d’ombre sont remarquées sur la protection des locaux de Charlie hebdo.
"Nous devons entendre un politique pour comprendre les choses qui ont manqué en janvier 2015", a noté Antoine Conte. Plusieurs parties civiles soutiennent la demande de cet avocat.
Pour sa part, le représentant du parquet a proposé d’entendre les responsables opérationnels des services de police, en charge de la protection des sites sensibles et des personnalités.
Dans un livre, Bernard Cazeneuve (ministre de l’Intérieur de 2014 à 2016) a raconté son expérience des attentats de janvier 2015, ayant fait 17 morts.
> A lire aussi : Charlie Hebdo : "Tout est mis en œuvre pour que ces individus soient neutralisés", assure Cazeneuve