Près d’un an après les attentats à Trèbes et Carcassonne, une autre personne proche du tueur Radouane Lakdim a été interpellée mardi 2 avril.
Le 23 mars 2018, le djihadiste Radouane Lakdim, 25 ans, avait tué 4 personnes. À Carcassonne, il avait volé une voiture, abattu ainsi le passager et blessé le conducteur par balle. En arrivant à Trèbes, il avait tiré sur des policiers devant leur caserne avant d’entrer dans un supermarché U. Il y avait tué un boucher, un client et un gradé de gendarmerie Arnaud Beltrame, comme l’indique Le Figaro. Après avoir perpétré ses crimes, le terroriste avait été ensuite tué par des gendarmes de l’antenne GIGN de Toulouse.
Le matin de ces attaques sanglantes, Marine Pequignot, la petite amie de Radouane Lakdim, avait publié sur internet une sourate promettant l’enfer aux mécréants. Interpellée, elle a été mise en examen avec quatre autres hommes. Ils ont été suspectés d’avoir eu connaissance des projets du djihadiste ou d’être ses complices après l’avoir aidé d’une quelconque manière. Actuellement, parmi ces accusés, quatre sont incarcérés dont la jeune femme de 19 ans et trois hommes.
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Comme ces attaques ont été revendiquées par le groupe Etat islamique, cette affaire n’est pas encore à son dénouement selon la source judiciaire, confirmant une information du Point. Ainsi, mardi 2 avril, une autre personne proche du tueur a été interpellée et placée en garde à vue, selon des sources proches du dossier à l’AFP. Menée par les services antiterroristes, cette arrestation a été effectuée à la demande du juge d’instruction en charge de l’enquête à environ un an après les meurtres.