Via sa co-présidente, l’association « Promenade des Anges » a formulé la demande d’une mise en examen de Christian Estrosi.
Lors de sa prise de parole sur FranceInfo, Célia Viale qui représente l’association « Promenade des Anges » a sollicité la mise en examen de Christian Estrosi. Sa requête concerne le dispositif de sécurité établi lors de l’attentat de Nice en 2016. Jusqu’à ce jour, il tient le statut de témoin assisté. Au même moment, le procureur de Nice a demandé de renommer les faits « en homicides et blessures involontaires ».
La demande de requalification a été accueillie avec "grand soulagement et un signe d’espoir" par l’avocate de l’association. Célia Viale est revenue sur le manque de « dispositifs sécuritaires » lors de cette nuit terrible. Selon ses propos, la partie instruction de Nice sur la sécurité revêt une importance capitale pour l’association qu’elle préside.
D’après Célia Viale, cette partie compte beaucoup pour les victimes, elle explique que « quand il s’agit de la sécurité, c’est un peu se faire trahir par son propre camp » « On a passé trois mois et demi à Paris avec des parties civiles qui ont répété à longueur de temps qu’ils n’avaient pas vu de sécurité, qu’eux-mêmes se faisaient la réflexion de soir-là en arrivant sur la Promenade des Anglais", regrette la jeune femme.
La co-présidente de la « Promenade des Anges » estime qu’assurer la sécurité d’un évènement, fait partie du « métier » de Christian Estrosi. Elle exprime sa déception d’entendre les aveux du maire sur le manque de préparation de la municipalité sur ce genre d’attentat.
La mairie était plus organisée pour faire face au genre d’assaut qui a eu lieu au Bataclan. « Ce n’est pas avec une soixantaine de policiers qu’il aurait été possible de faire quoi que ce soit », assure la fille d’une des victime de l’attentat du 16 juillet à Nice. « Les plots en béton, la mairie les avait, ça ne coûtait pas grand chose de les mettre », affirme Célia dont la maman est décédée lors de l’attaque à la voiture bélier