pixabay.com
Mohamed Oualid G. est le quatrième, sur les huit mis en examen dans l’attentat de Nice en 2016, à obtenir une remise en liberté.
Placé en détention provisoire depuis le 21 juillet 2016, Mohamed Oualid G., a toujours clamé son innocence, a été remis en liberté, d’après des sources judiciaires. Ce quatrième suspect dans l’enquête sur l’attentat de Nice est placé sous bracelet électronique début août. Selon ses avocats William Bourdon, Bertrand Repolt et Vincent Brengarth, sa remise en liberté relève d’une décision absolument cohérente et logique. Ils ont pointé les longues investigations qui ne représentaient que de seuls indices de proximité avec l’auteur de cette attaque ayant fait 86 morts. , ont estimé ses avocats William Bourdon, Bertrand Repolt et Vincent Brengarth. Par ailleurs, ils considèrent les trois ans de détention provisoire comme une mesure de précaution des juges et du parquet antiterroristes.
Un juge d’instruction du tribunal de Paris a rendu, le 6 août, une ordonnance de mise en liberté de Mohamed Oualid G.. Cette décision a été assortie d’une assignation à résidence sous surveillance électronique. Une mesure qui a été confirmée dix jours plus tard par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris à la suite d’un appel du parquet général. Le Franco-Tunisien, âgé de 43 ans et réceptionniste dans un hôtel de Nice, s’était rendu spontanément à la police le lendemain de l’attentat commis par Mohamed Lahouaiej Bouhlel. D’après Le Figaro, les deux hommes se sont croisés en Tunisie en 2003 et se sont rencontrés sur la Côte d’Azur six ans après.
La suspicion qui pèse sur Mohamed Oualid G. a été rapidement éveillée à cause d’une photographie. Il y apparaît, le 13 juillet, dans la cabine du camion utilisé par Lahouaiej Bouhlel le lendemain. Ce même jour, le réceptionniste a racheté à Lahouaiej Bouhlel sa voiture. Selon les investigations, 1 278 appels entre les deux hommes étaient enregistrés entre juillet 2015 et juillet 2016. Parmi les huit suspects de l’attentat de Nice, Mohamed Oualid G. est le quatrième mis en examen dans ce dossier à obtenir une remise en liberté. Un neuvième mis en examen s’était suicidé en prison en juin 2018 après que sa détention provisoire a été renouvelée.
Voir notre dossier complet sur l’attentat de Nice