Illustration - Sarah ALCALAY/SIPA
Un homme a ouvert le feu dans le 10e arrondissement de Paris faisant trois morts et trois blessés. Le tireur a avoué avoir agi parce qu’il était "raciste".
Un homme de 69 ans a été interpellé après une attaque meurtrière dans le 10e arrondissement de Paris vendredi 23 décembre.
La procureure de la capitale Laure Beccuau a annoncé qu’il a été immédiatement interpellé après les faits avant d’être placé en garde à vue.
Comme le rapporte Le Figaro, le sexagénaire est déjà connu des services de police pour des faits de violence avec arme. Avant l’intervention des forces de l’ordre, il a été maîtrisé dans un salon de coiffure à proximité.
Le tireur est un conducteur de train à la retraite de nationalité française. Il a utilisé un Colt 45 de 1911 de l’armée américaine d’apparence usée.
Lors de son arrestation, les forces de l’ordre ont découvert une "mallette contenant deux ou trois chargeurs approvisionnés, une boîte de cartouches calibre 45 avec au moins 25 cartouches à l’intérieur".
Une enquête a été ouverte pour assassinat, tentative d’assassinat, violences volontaires avec armes et infraction à la législation sur les armes. Les investigations ont été confiées à la police judiciaire.
Le retraité a utilisé son arme à feu à plusieurs reprises. Par conséquent, trois personnes ont perdu la vie (une femme et deux hommes) et trois autres sont blessés, dont un grièvement. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est rendu sur place dans l’après-midi. Il a précisé que deux personnes ont été tuées devant le centre culturel kurde Ahmet-Kaya et la troisième dans un restaurant proche.
L’homme de 69 ans a été déjà condamné en juin à 12 mois d’emprisonnement pour des violences avec armes commises en 2016.
En décembre 2021, il a été mis en examen pour violences avec armes, avec préméditation et à caractère raciste, et dégradations. Dans cette deuxième affaire, il est suspecté d’avoir blessé à l’arme blanche des migrants d’un campement du 12e arrondissement et d’avoir lacéré leurs tentes, a relaté une source policière.
En 2017, le sexagénaire a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour détention prohibée d’armes.
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