Lors d’une conférence de presse après l’attaque perpétrée lundi 28 octobre contre la mosquée de Bayonne, le procureur de la République a indiqué que l’assaillant a confié avoir voulu venger l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Son état de santé psychique interroge.
Les rapports faits à la police affirment que Claude Sinké a tenté de mettre le feu à la porte de la mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) lundi vers 15h. Mais ayant aperçu des fidèles à l’extérieur de la mosquée, il avait ouvert le feu, blessant deux personnes âgées de 74 et 78 ans. Les deux victimes – l’une touchée au thorax et l’autre légèrement blessée - ont été admises à l’hôpital. L’assaillant a pris la fuite, mais les forces de l’ordre ont toute même réussi à l’arrêté.
Lors de sa garde à vue, l’homme âgé de 84 ans a reconnu avoir tenté d’incendier la mosquée. Au lendemain de l’incident, le procureur de Bayonne a donné des éléments qui étayent les motivations de l’assaillant lors d’une conférence de presse. Il s’avère que l’octogénaire auvait voulu "venger la destruction de la cathédrale de Paris", selon Le Figaro.
D’après La Dépêche, l’ancien encarté de Front National a affirmé que des membres de la communauté musulmane l’auraient provoqué. Il a toutefois souligné qu’il ne voulait tuer personne. Il aurait d’ailleurs déjà "repérer à de nombreuses reprises la mosquée" afin de s’assurer que l’acte soit fait lorsque ce lieu de culte est moins occupé.
"L’ensemble de son audition interroge sur son état de santé psychique de sorte qu’il est actuellement présenté devant un psychiatre", a par ailleurs affirmé le procureur de la République. Claude Sinké fera donc l’objet d’une "évaluation psychiatrique", afin de déterminer au mieux sa "responsabilité pénale".
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