Pixabay/TPHeinz
Cette décision du Parquet national antiterroriste intervient deux jours après l’attaque de la mosquée de Bayonne par Claude S., un homme de 84 ans.
Claude S., le présumé auteur des coups de feu devant la mosquée de Bayonne dans les Pyrénées atlantiques lundi a agi par vengeance. Deux jours après les faits, le Parquet national antiterroriste a annoncé qu’il "n’entend pas se saisir du dossier". D’après le procureur Marc Mariée, l’homme de 84 ans qui a grièvement blessé deux personnes serait "présenté dans le courant de l’après-midi au magistrat instructeur".
D’après toujours le communiqué du procureur repris par 20 Minutes, Claude S. a subi une expertise psychiatrique. Les résultats de celle-ci ont révélé une altération partielle de son discernement et/ou du contrôle de ses actes. "Une information judiciaire va être ouverte des chefs de tentatives d’assassinat, dégradation et destruction aggravées, et violence avec usage d’une arme, avec réquisitions de placement en détention provisoire", a souligné Marc Mariée.
Lors d’une conférence de presse mardi, Marc Mariée avait expliqué que le suspect avait attribué la destruction de la cathédrale de Paris aux musulmans. Claude S. a, toutefois, démenti avoir eu l’intention de tuer. L’octogénaire a expliqué qu’il a procédé à des repérages à la mosquée pour pouvoir intervenir lorsqu’"elle était très peu occupée".
>>> A lire aussi : attaque de Bayonne : selon Emmanuel Macron, "la République fait bloc autour" des blessés