Attaque au couteau à Paris : un policier blessé, l’assaillant neutralisé

LINFO.RE – créé le 19.07.2024 à 10h22 – La rédaction

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Cette attaque au couteau a eu lieu près de l’avenue des Champs-Elysées à Paris, jeudi 18 juillet. Touché par le tir d’un policier, l’assaillant a succombé à ses blessures.

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L’agresseur s’est montré très résistant

Des agents de sécurité privée de la boutique Louis Vuitton, située à proximité de l’avenue des Champs-Elysées, ont alerté la police jeudi 18 juillet. Ils ont indiqué qu’un homme se trouvait dans l’enseigne avec un couteau.
Des policiers de la Direction de l’ordre public et de la circulation sont ainsi intervenus dans le 8e arrondissement de Paris vers 19 heures, relate BFMTV. Selon le préfet de police Laurent Nunez, ils ont délimité un périmètre de sécurité avant de s’approcher du suspect qui "s’est montré très résistant et s’est rebellé".

Le policier touché dans la nuque

Dans un premier temps, l’homme s’est enfui, puis a fait volte-face et tenté de poignarder les forces de l’ordre à plusieurs reprises.
Un policier a utilisé sa gazeuse, mais l’agresseur a touché un agent avec son couteau. "Celui-ci est touché dans la nuque, au niveau des cervicales", a précisé le préfet. Un autre élément de la police a fait usage de son arme de service et a tiré sur l’assaillant.
Un témoin a souligné avoir entendu un seul coup de feu et une personne par terre ainsi que le policier blessé. Grièvement blessé, ce dernier a été transporté en urgence absolue à l’hôpital, mais ses jours ne sont pas en danger.

Le suspect a succombé à ses blessures

Le parquet de Paris a annoncé que le suspect, touché par le tir d’un policier, a "succombé à ses blessures dans la soirée". Il s’agit d’un homme âgé de 27 ans, étranger, mais en situation régulière.
Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, a de son côté affirmé que l’auteur a immédiatement été "neutralisé par des policiers en sécurisation". "Soutien indéfectible", a-t-il ajouté.
Laurent Nunez a martelé que "l’individu était menaçant et que l’usage de l’arme administrative est tout à fait proportionné", même si une enquête sera ouverte. "A ce stade, il n’y a pas de motivation terroriste (...) L’individu n’est pas connu des services de renseignements terroristes", a renchéri le préfet.