Jacques Witt/SIPA
La porte-parole du gouvernement a souligné que l’attaque à la préfecture de police de Paris n’avait pas d’indication sur une éventuelle radicalisation de l’auteur des faits.
Sibeth Ndiaye a averti les internautes ce vendredi 4 octobre, contre les élucubrations sur les réseaux sociaux concernant l’attaque au couteau, perpétrée à la préfecture de police de Paris, la veille. Sur Franceinfo, la porte-parole du gouvernement a déclaré qu’à ce stade de l’enquête, le procureur de Paris et le procureur du parquet anti-terroriste n’ont pas encore décidé s’il s’agissait d’un acte terroriste.
Toutefois, la piste terroriste n’est pas écartée, a-t-elle indiqué. "Il n’y a pas d’indication, (...) sur une radicalisation éventuelle de l’auteur de ces assassinats donc l’enquête doit se poursuivre. Ce n’est pas parce qu’on est musulman qu’on est terroriste. Donc le fait qu’on se convertisse à l’islam n’est pas un signe automatique de radicalisation", a-t-elle insisté.
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L’employé administratif a assassiné quatre fonctionnaires de la préfecture de police à coups de couteau, a rapporté Le Figaro. Il a par la suite été abattu. Selon une source proche du dossier, l’assaillant s’est converti à l’islam, il y a 18 mois.
Des perquisitions ont été menées, jeudi 3 octobre, à leur domicile à Gonesse (Val-d’Oise). Les enquêteurs n’ont pas trouvé d’éléments qui accréditent l’hypothèse d’une radicalisation violente de l’agresseur. Quant à son épouse, elle a décrit un comportement inhabituel et agité de son mari.
De son côté, le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a appelé le gouvernement à "dire la vérité aux Français".
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