Samedi 14 octobre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a demandé l’"expulsion systématique de tout étranger (...) considéré comme dangereux par les services de renseignement".
Le samedi 14 octobre, au lendemain du meurtre tragique du professeur Dominique Bernard, victime d’une agression mortelle de la part d’un jeune Russe radicalisé, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a exprimé une position de fermeté. Pour ce qui est des étrangers en France, "la ligne de fermeté est extrêmement claire". En marge d’une conférence de presse, dans des propos rapportés par les médias nationaux comme TF1Info, le locataire de la place Beauvau a cité : "identification partout sur le territoire national de ceux qui sont dangereux, retrait systématique du titre de séjour pour ceux qui sont étrangers, expulsion systématique de tout étranger (...) en effet considéré comme dangereux par les services de renseignement".
Plus précisément, le ministre concentre son attention sur les individus inscrits dans le FSPRT, ou le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, qui répertorie environ 5100 personnes. Parmi elles, la majorité est de nationalité française, bien que l’on y trouve également des étrangers, qu’ils aient ou non un statut régulier en France. "Nous allons (...) mardi prochain (...) réunir les groupements qui permettent, pour l’ensemble des services de l’État, d’évaluer les personnes qui sont sur leur territoire, de les classer comme étant dangereux, et évidemment de pouvoir procéder à leur expulsion", a précisé Gérald Darmanin.
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Le ministre de l’Intérieur a déclaré qu’il avait demandé le retrait systématique des titres de séjour des étrangers en situation régulière figurant dans le fichier FSPRT et considérés comme une menace pour le pays. Gérald Darmanin a souligné que de nombreuses personnes étaient engagées dans des procédures judiciaires, et qu’il était nécessaire d’examiner à nouveau l’ensemble de ces individus, quels que soient leur statut (qu’il s’agisse de protection asilaire ou de titres de séjour) et leur âge. Il a également noté une importante tendance à la radicalisation parmi des personnes de plus en plus jeunes.
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