Dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty, 14 personnes ont déjà été mises en examen. Neuf d’entre eux l’ont été pour "complicité d’assassinat terroriste" et quatre pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
Ils ont entre 18 à 21 ans et sont d’origine tchétchène. Cinq jeunes majeurs ont été placés en garde à vue depuis lundi 7 décembre au matin. Cette mesure entre dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty. D’après Franceinfo citant une information du journal Le Parisien, ces jeunes arrêtés en Seine-Maritime et en Haute-Loire sont suspectés de faire partie de l’entourage de l’assaillant Abdoullakh Anzorov. Ce dernier, un réfugié russe d’origine tchétchène de 18 ans avait été abattu par les policiers. Radicalisé depuis plusieurs mois, il était inconnu des services de renseignement.
Les cinq jeunes auraient eu des échanges virtuels avec l’assassin de Samuel Paty via des messageries. La sphère djihadiste aurait été au centre de leurs discussions. Leurs gardes à vue peuvent s’étendre jusqu’à 96 heures avant leur éventuelle mise en examen. Dans cette enquête, 14 personnes au total ont été mises en examen. Parmi elles, neuf l’ont été pour "complicité d’assassinat terroriste" et les quatre autres pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
La décapitation de Samuel Paty, enseignant de 47 ans, remonte au 16 octobre 2020. Il a été abattu par Abdoullakh Anzorov, un réfugié d’origine tchétchène de 18 ans, à la sortie de son collège de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. Et pour cause : il a montré des caricatures de Mahomet dans un cours sur la liberté d’expression.
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