Un homme a été arrêté en Isère. Il est soupçonné d’être impliqué dans deux affaires de disparitions non élucidées datant de 1988 et 2000. Les enquêteurs ont pu identifier l’individu grâce à son ADN.
Lundi 25 novembre, un homme a été interpellé à Grenoble dans le cadre de l’enquête sur deux cold cases en Isère. Le premier remonte à 1988, avec la disparition de Nathalie Boyer, retrouvée morte au bord d’une voie ferrée. Le second concerne Leila Afif, tuée par balle en 2000 près de Lyon. Les deux drames se sont produits dans des communes voisines. Cet individu d’une soixantaine d’années a été identifié comme un potentiel suspect grâce à des tests ADN. Cette arrestation pourrait enfin éclairer les drames qui ont bouleversé la région.
L’affaire a refait surface après des investigations poussées, alors que les familles des victimes attendent des réponses depuis des décennies. L’avocate de la famille Boyer a exprimé son soulagement, tout en soulignant l’importance de faire la lumière sur ces affaires. "On ne peut pas leur annoncer cela comme ça, 36 ans après, alors qu’ils ont vécu 36 ans sans cette vérité", a-t-elle dit au micro de France 3 Auvergne–Rhône-Alpes. Les enquêteurs continuent de suivre de nouvelles pistes pour tenter de démêler les circonstances exactes de ces tragédies.
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