Dix jours après cette histoire d’articles non scannés au magasin Ikea, Émilie est montée sur le plateau d’Europe1. "Ça ne méritait pas d’aller en garde à vue", a-t-elle déploré.
Pour avoir oublié de scanner le couvercle d’une boîte en plastique à Ikea, Emilie et son père ont été placés en garde à vue pendant 3 heures. Les faits se sont déroulés le 1er octobre dernier au magasin de Strasbourg. Les choses se sont compliquées au moment de passer en caisse libre-service. Faute d’inattention, la jeune femme a n’a pas vu le code-barre sur le couvercle et un sous le bocal.
"Je n’ai vraiment pas fait gaffe. Vraiment, je suis désolée", a-t-elle lâché ce jeudi sur Europe1, 10 jours après leur arrestation. Elle a même reconnu sa faute et son père a demandé à payer l’article pour éviter tout malentendu. Mais le vigile ne veut rien entendre et appelle le directeur du magasin qui les a accusés de voleurs.
Emilie se souvient alors de chaque détail, notamment de l’intervention de la police. "Quand la policière est arrivée vers nous, elle nous a dit : ’Écoutez, on vous embarque’", a-t-elle raconté. Dans un tweet, la jeune femme confie même que l’officière l’aurait menacée de la taser en cas de tentative d’échappatoire.
Le père et la fille sont ensuite conduits au commissariat où Emilie a effectué un test ADN en public sans son soutien-gorge. "Notre seule faute - et je l’avoue, oui - c’est que j’ai mal bippé les articles. Mais ça ne méritait pas d’aller en garde à vue. Je trouve ça incroyable !", s’est-elle écriée alors qu’elle a été conduite dans une cellule crasseuse.
Des policiers qui venaient de prendre service ont relâché le père et la fille après trois heures de garde à vue. Les officiers ne comprenaient pas la raison de leur arrestation. De son côté, Ikea France a posté un tweet mercredi soir dans lequel il adresse ses excuses aux deux clients. L’enseigne suédoise a également assuré de retirer sa plainte déposée pour vol.
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