Accusé de falsification de plaque d’immatriculation, un policier municipal d’Arles a été condamné par le tribunal.
Un policier municipal âgé de 48 ans a enfreint la loi à Arles, dans le Rhône en utilisant de fausses plaques d’immatriculation. Ce fonctionnaire a déjà été poursuivi à cause de sept infractions liées à des excès de vitesse. Pour ne pas perdre des points supplémentaires mais aussi pour échapper aux amendes, il a falsifié sa plaque, selon Objectif Gard. Il a ainsi changé le zéro de son immatriculation d’origine en « 8 ». Ce numéro existe vraiment mais appartient à une automobiliste qui habite en Seine-Saint-Denis.
Les gendarmes du Luberon, dans le Vaucluse ont été informés par un individu qui a gardé l’anonymat. Ils ont ainsi vérifié et au moment du contrôle de la voiture, le concerné était en possession de sa matraque de service et d’une bombe lacrymogène. Interpellé en septembre 2018, il a été placé en garde à vue et a comparu par la suite devant le tribunal.
Pendant son enquête et durant le procès, le policier a reconnu les faits. « C’est une faute que je regrette amèrement », a-t-il admis devant le magistrat. De son côté, le procureur adjoint, Stanislas Vallat, a dénoncé cet acte malveillant et a réclamé . « Il y a de quoi tomber des nues devant tant de bêtises, vous êtes un délinquant », a-t-il précisé. Le parquet a réclamé 4 mois de prison avec sursis, 15 mois de suspension de permis de une confiscation de son véhicule.
En défense, maître Rémy Nougier a plaidé que le policier est un homme fragile. « Il a perdu pied dans le cadre professionnel et personnel », a-t-il signifié. A l’issu de l’audience, le tribunal correctionnela sanctionné l’accusé de la peine de prison et une amende de 1 000 euros.