Un prisonnier avait eu une permission exceptionnelle pour pouvoir aller effectuer son droit civique pour les élections européennes. Il a filé en douce après avoir pris part au scrutin à Arles.
Selon les informations partagées par La Provence et confirmées par l’AFP, un détenu qui était incarcéré dans le centre pénitentiaire d’Arles situé dans les Bouches-du-Rhône.
Une source venant de la maison d’arrêt a indiqué à l’AFP qu’il a pu sortir exceptionnellement puisqu’il "bénéficiait d’une permission de sortie encadrée" mais qu’il a pris la poudre d’escampette "en sortant du bureau de vote, au moment de rentrer dans le véhicule".
Il était prévu qu’il allait revenir à la prison escorté par un conseiller d’insertion et de probation en plus d’un agent du centre, selon les précisions du procureur de Tarascon.
D’après les renseignements du parquet, le fugitif avait écopé d’une condamnation de trois ans pour trafic de stupéfiants et huit ans pour proxénétisme. La FO Justice Arlas a souligné qu’il aurait pu être libre en 2026 car il était "reconnu pour son comportement calme". Il avait déjà réalisé d’autres sorties auparavant sans problème.
Une enquête a été lancée et elle sera gérée par le parquet de Tarascon. Le maison d’Arles a recueilli des prisonniers depuis 1991, des personnes purgeant de longues peines ou à haut risques font partie de leurs pensionnaires.