Marie Bonheur a été retrouvée inconsciente dans une rue à Perpignan en février dernier. Amnésique, la septuagénaire a oublié son passé. Aujourd’hui, elle cherche à savoir son identité et lance un appel à témoins.
Des passants l’avaient retrouvée en février dernier couverte d’ecchymoses et inconsciente à proximité de la gare de Perpignan. À son réveil, elle ne se souvenait plus de rien, jusqu’à son nom. La vieille dame s’est alors fait appeler Marie Bonheur.
"Je me suis retrouvé devant le problème suivant : qui suis-je ? J’étais dans une espèce de brouillard. Ce brouillard ne s’est toujours pas levé depuis", a-t-elle indiqué.
La police a déjà mené une enquête afin de retrouver son identité, mais en vain. Elle ne correspond à aucun signalement de personnes disparues. D’ailleurs, les enquêteurs ont relevé que Marie Bonheur n’était pas originaire de Perpignan. Actuellement, la septuagénaire vit dans une unité médicale.
"Je suis comme un chien perdu sans collier. Je n’ai pas besoin d’être dans cette structure. Je ne suis pas malade. Je ne prends aucun médicament. Je suis en pleine forme", a-t-elle déclaré.
Afin de sortir de l’impasse, la retraitée a décidé de faire un appel à témoins.
"Il y a forcément des gens qui me connaissent", espère-t-elle.
"J’ai vécu quelque chose de traumatisant et j’ai dû mettre des barrières. J’ai peur de retomber sur les images de ce que j’ai subi. Je me demande s’il est possible de reprendre ma vie... Est-ce que je vais y arriver ?", appréhende-t-elle.
Appel à témoins : retrouvée à Perpignan, Marie, amnésique, recherche son identitéhttps://t.co/SwSMbbUUpO
— France Bleu Roussillon (@bleuroussillon) 9 septembre 2018
Vous pouvez appeler le 06.38.13.77.37 ou envoyer un mail à a[email protected], si vous pensez la reconnaître.
Sans identité, la société française ne pourra pas reconnaître Marie Bonheur. Le mandataire judiciaire à la protection des majeurs, Xavière Lethuillier, a expliqué que sans cette identité, elle n’aura aucun droit.
"Marie n’a pas de couverture sociale, elle a besoin de refaire ses lunettes, elle ne peut pas. Elle n’a pas non plus accès à l’aide juridictionnelle. Elle n’a pas d’argent. Le plaisir d’un café ou d’une tablette de chocolat c’est quand on veut bien lui offrir !", a-t-il rappelé.
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(Sources : RTL/ francebleu)