Un appel à témoins a été lancé pour retrouver Malik Boutvillain, sept ans après sa disparition qui pourrait avoir un lien avec Nordahl Lelandais.
Disparu le 6 mai 2012, Malik Boutvillain était parti de chez lui et ne serait "jamais revenu" alors qu’il avait préparé ses papiers pour voter à la présidentielle, a indiqué Me Boulloud, l’avocat de la famille. Une disparition inquiétante qui avait été classée sans suite en 2014, a rapporté RTL. Il y plus d’un an, ce cas a fait l’objet d’une information judiciaire à Grenoble pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire, ouverte après l’arrestation de Nordahl Lelandais.
Lundi 6 mai, la Police judiciaire ou PJ de Grenoble a lancé un appel à témoins pour retrouver Malik Boutvillain. Le disparu mesure 1,87 mètre et aurait aujourd’hui 39 ans. Il n’était parti qu’avec sa clé, n’emportant "ni argent, ni téléphone, ni papiers d’identité", a précisé la police.
Le jeune homme figure parmi les autres affaires qui pourraient être en relation avec Nordahl Lelandais. En effet, la victime a disparu il y a sept ans en Isère, près de l’endroit où vivait ce dernier.
Marc Giraud, le chef de l’antenne PJ de Grenoble, a toutefois indiqué qu’"aucun élément ne permet à ce stade d’établir un lien entre la disparition de Malik Boutvillain et l’ancien militaire".
[#AppelàTémoins] Disparu il y a 7 ans à #Echirolles en #Isère, la #police judiciaire relance l’appel à témoins de Malik Boutvillain. Si vous avez des informations, merci de contacter les enquêteurs de #Grenoble. Merci pour vos partages. pic.twitter.com/LCRs00fEPz
— Police nationale (@PoliceNationale) 6 mai 2019
Ce dernier est, en effet, accusé dans deux affaires qui se sont produites dans la région. La première, l’enlèvement et le meurtre de la petite Maëlys à Pont-de-Beauvoisin (Isère) et la seconde la disparition et l’assassinat du caporal Arthur Noyer en Savoie. Et depuis, les gendarmes de la cellule spéciale "Ariane" ont réexaminés plusieurs autres dossiers qui pourraient avoir un lien avec Nordahl Lelandais.
Le 18 février dernier, le général Jean-Philippe Lecouffe, sous-directeur de la police judiciaire de la Gendarmerie nationale a annoncé avoir dégagé près de 40 dossiers dans lesquels l’ancien militaire pourrait être impliqué. Mais aucun détail précis n’a été communiqué et les familles des personnes disparues dont Malik Boutvillain s’étaient alors émues qu’on ne leur dise pas si leur proche faisait partie de ces affaires.
>>> Notre dossier sur l’affaire Nordahl Lelandais