Le non-lieu dont bénéficiait Guillaume de Villiers - accusé de viol contre son frère cadet Laurent- depuis fin mars 2010 vient d’être annulé par la Cour de cassation. Il est alors demandé à la Cour d’appel de Lyon de réexaminer le dossier. Cette dernière tranchera si Guillaume de Villiers doit ou non être renvoyé devant les assises pour les viols dont son frère cadet l’accuse.
Faute de charges suffisantes, des réquisitions de non-lieu ont été rendues le 25 mars dernier en faveur de Guillaume de Villiers dans l’affaire de viols que son frère cadet l’accusait. Cependant, la Cour de cassation vient d’annuler le non-lieu dont il bénéficiait, rapporte LePoint. La Cour d’appel de Lyon est ainsi appelée à réexaminer le dossier et à déterminer si Guillaume de Villiers devrait ou non être renvoyé devant les assises pour les faits dont on l’accuse.
Pour en revenir aux faits, Laurent de Villiers, 25 ans, et fils cadet du président du Mouvement pour la France, avait déposé plainte en 2006 contre son frère aîné Guillaume, 31 ans, qu’il accuse de viols durant leur enfance. Ce dernier avait été mis en examen pour "viols" et placé sous contrôle judiciaire.
En juin 2007, Laurent avait adressé une lettre au juge d’instruction dans laquelle il ne "souhaitait pas donner suite à la plainte déposée par ses soins contre son frère", prétendant faire "le choix d’une réconciliation familiale". Mais le jeune homme revient à la charge et réaffirme toutes ses accusations à l’endroit de son frère. De son côté, Guillaume de Villiers a toujours nié les faits que lui reproche son frère. Ce dernier bénéficie alors d’un non-lieu pour fautes de charges suffisantes.
Seulement, le fils du député européen Philippe de Villiers, Guillaume de Villiers, est de nouveau renvoyé devant la cour d’assises des mineurs des Yvelines fin mai 2010. Et pas plus tard qu’aujourd’hui, la décision de non-lieu vient être révoquée par la Cour d’appel.