Le tribunal d’Angers a relaxé un vétérinaire de 62 ans ayant aidé son ami, atteint de la maladie de Charcot, à mourir.
Un vétérinaire, âgé de 62 ans, était jugé pour "faux et usage de faux". Il a réalisé deux ordonnances factices pour son ami touché par la maladie de charcot à se procurer des produits euthanasiants. Ces derniers ont été sollicités et utilisés pour se donner la mort en mai 2019.
Au terme de l’audience, les juges ont relaxé le sexagénaire en évoquant un état de nécessité pour mettre fin à la souffrance de son ami. "Qu’est-ce qu’il aurait fallu faire ? Le laisser à nouveau s’exposer à des souffrances après trois tentatives de suicide ?", avait d’ailleurs plaidé Me Barret, avocat de la défense.
À la suite de cette décision de justice, une brèche s’est alors ouverte le 2 mai sur la question de la dignité des malades en souffrance, notamment les milliers de personnes atteintes par cette maladie en France.
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