Amiens : des chiens maltraités retirés à un couple d’éleveurs à Boves

Les chiens étaient fermés toute la journée

Il y a quelques mois, Anne-Marie Choquet responsable de la SPA ou Société protectrice des animaux de Poulainville a été alertée concernant des chiens maltraités à Boves à Amiens. Ces chiens étaient toute la journée fermés en cage, a-t-elle rapporté. En conséquence, ils n’ont pas eu l’occasion de s’abreuver. Dans un élevage aux normes pourtant les chiens devraient sortir régulièrement pour avoir de l’eau à volonté.

Une inspection a été effectuée

Devant ce fait, avec l’accord des éleveurs, la SPA a envoyé une déléguée inspectrice dans cet élevage. Cette dernière a confirmé ces anormalités. La DDTP ou Direction départementale des populations et la cellule anti trafic de la SPA nationale de Paris ont été contactées. « Une enquête a été réalisée, la SPA a demandé aux propriétaires de se mettre aux normes mais rien n’a été fait d’où l’intervention de la police nationale », précise la responsable de la SPA

Six mois d’emprisonnement maximum

En conséquence, les animaux ont été transférés dans des sites de la SPA à Poulainville et dans le Nord de la France.
Le parquet a reçu le dossier pour étude. Une enquête a été ouverte pour maltraitance d’animaux.
Dans ce cas, il s’agit plutôt d’un délaissement d’animaux avec des conditions d’hébergements inadaptés, selon Anne-Laure Sandrétto, la procureure adjointe du Tribunal de grande instance d’Amiens.

Les éleveurs risquent 6 mois d’emprisonnement maximum avec interdiction de posséder un animal et d’exercer la profession, selon FranceInfo

Les couples étaient des bons éleveurs

Anne-Marie Choquet a confirmé que ce couple d’éleveurs était toujours correct durant les 30 ans où ils ont fait ce métier. « Pourquoi changer les choses ? », se demande-t-elle.

Ses dires ont été confirmés par le maire de Boves Daniel Parisot, surpris par cette affaire « ils étaient honorablement connus mais sans histoire », a-t- il attesté.

Comme tout autre éleveur, ce couple fait ce métier dans le but de revendre les chiens ou de les présenter aux concours canins. Au total, onze chiens de chasse ont été récupérés, de race épagneul breton et cocker