Depuis le lundi 20 janvier 2025, Sandrine Pissarra, 54 ans, comparaît devant les assises de l’Hérault pour la mort par inanition de sa fille Amandine, 13 ans, en 2020. Après des années de déni, elle a finalement admis des actes de violence.
Accusée de maltraitance extrême, Sandrine Pissarra, 54 ans, est jugée à Montpellier pour des "actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Elle a affamé et humilié sa fille Amandine, décédée à 13 ans en 2020. Durant l’audience, un enregistrement de 2019 révèle des cris et sanglots de l’enfant. Face aux questions des magistrats, Sandrine Pissarra a admis, pour la première fois, les violences infligées, sans fournir d’explications, rapporte TF1Info. Son compagnon, Jean-Michel Cros, 49 ans, également jugé pour avoir "privé de soins ou d’aliments" l’adolescente, reconnaît sa responsabilité et exprime un profond sentiment de culpabilité.
Avant les aveux de Sandrine Pissarra, sa fille Cassandra, 28 ans, a témoigné mardi 21 janvier des violences et privations subies durant son enfance. Elle évoque des agressions physiques, dont une blessure à la tête causée par un manche de balai, et une atmosphère oppressante dans la maison, dirigée par leur mère. Son frère Jérémy, 29 ans, confirme ces maltraitances, décrivant notamment une strangulation pour avoir cassé un pot en céramique. Amandine, morte à 13 ans d’un arrêt cardiaque en août 2020, pesait seulement 28 kg. Sandrine Pissarra risque la perpétuité. Le verdict est attendu au plus tard ce vendredi.
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