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Au procès de leur mère, accusée de tortures et d’actes de barbarie ayant causé la mort de sa fille de 13 ans en 2020, Ambre et Ethan ont pris la parole. Ils sont respectivement la grande sœur et le petit frère d’Amandine.
Le procès autour du décès d’Amandine, 13 ans, se déroule devant la cour d’assises de l’Hérault. Ambre, sa sœur aînée âgée de 19 ans, a raconté le quotidien difficile d’Amandine. Privée de vêtements et souvent enfermée, elle subissait des punitions cruelles et des privations alimentaires sous le contrôle de leur mère. Ambre se souvient du jour où, en tentant de doucher sa sœur, Amandine s’est effondrée. Malgré les efforts pour la secourir, il était trop tard. C’était le 6 août 2020. Après sa mort, leur mère aurait incité les enfants à mentir aux enquêteurs, rapporte BFMTV.
Lors des audiences, la mère a confirmé ces faits, exposant un environnement familial marqué par la violence et la souffrance. "J’ai aussi subi des coups, des punitions, au piquet... Mais moi et mon frère on avait tout ce qu’on voulait. Pas Amandine", a confié Ambre.
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Ethan, le petit d’Amandine, actuellement âgé de 15 ans, a témoigné à son tour, confirmant le milieu violent instauré par leur mère. L’adolescent a révélé : "ma mère frappait sa tête contre les murs, pour un oui ou pour un non. Moi aussi j’étais frappé, mais moins qu’elle. Une fois, ma mère a cassé une guitare sur mon dos, j’avais 8 ans". À la différence d’Ambre, Ethan avait peu de lien avec Amandine, souvent enfermée. Leur beau-père, Jean-Michel Cros, accusé de privations envers Amandine, risque 30 ans de réclusion. Le verdict sera rendu vendredi.
Mardi 21 janvier, un autre fils et une autre fille de Sandrine Pissarra, 54 ans, ont aussi fait part des abus qu’ils ont endurés durant leur enfance. Ils ont décrit des violences répétées et des périodes de privations alimentaires, soulignant qu’ils vivaient dans un climat d’impuissance totale. Leur seul espoir était d’atteindre leur majorité pour quitter ce cadre familial oppressant.
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