L’association féministe "Dis bonjour sale pute" condamne les déclarations du pizzaïolo alsacien dans une vidéo présentant sa création. Les critiques portent sur les propos jugés violents, qualifiés par l’association comme une "ode à la pédocriminalité, aux violences obstétriques et une sacralisation de la virginité."
La vidéo a été diffusée peu après la Journée internationale des droits des femmes. Le pizzaïolo, tout en manipulant la pizza de manière suggestive, a tenu des commentaires considérés comme déplacés. "Elle est très jeune", "Ça c’est zéro kilométrage", a-t-il lancé. L’association "Dis bonjour sale pute" a rapidement réagi : "Cette vidéo ’sous couvert d’humour’ est une ode à la pédocriminalité, aux violences obstétriques et une sacralisation de la virginité." Elle a dénoncé une banalisation des violences et une utilisation du corps des femmes à des fins humoristiques.
Face aux critiques, le pizzaïolo alsacien a retiré la vidéo sans formuler d’excuses. Dans une nouvelle publication, il rejette la responsabilité sur la société. D’après lui, celle-ci prendrait plaisir à déguster des créations en forme de phallus ou de vagin, citant l’exemple de la Quequetterie. "Ça, ça ne vous choque pas", a-t-il ajouté.
La polémique a eu des répercussions sur l’activité du pizzaïolo, qui déclare avoir perdu un emplacement et des événements. Certains organisateurs, tels que le Phare Citadelle à Strasbourg, ont estimé que les comportements présentés dans la vidéo allaient à l’encontre de leurs valeurs. La compagne du pizzaïolo a exprimé son désarroi face à un "déferlement de haine". Bien que reconnaissant que son mari ait "été trop loin", elle dénonce la méchanceté humaine et condamne les menaces reçues.
Source : Bfmtv.com