Emmanuel Macron a été conspué par des petits groupes d’opposants durant son déplacement en Alsace. Trois personnes seront jugées pour outrage après avoir insulté le chef de l’Etat.
Après la promulgation de la réforme des retraites, Emmanuel Macron a été accueilli par des groupes de personnes d’opposants en colère durant sa visite Sélestat, dans le Bas Rhin. Tout au long de son déplacement en Alsace, le premier depuis des semaines, le président de la République a été conspué par des personnes criant Macron démission.
Trois personnes ont fait des doigts d’honneur et proféré des insultes envers le chef de l’Etat et seront jugées en septembre, selon Catherine Sorita-Minard, procureure de Colmar. Ces trois manifestants, deux hommes et une femme sans antécédents judiciaires comparaîtront sur reconnaissance préalable de culpabilité pour outrage à personne dépositaires de l’autorité publique. Dans cette affaire, une quatrième personne a été placée en garde à vue, mais son dossier a fait l’objet d’un classement sans suite, selon Le Figaro.
Selon la procureure de Colmar, l’Etat a porté deux plaintes concernant la coupure volontaire d’électricité survenue lors de la visite d’E. Macron dans la commune voisine de Muttersholtz mercredi. Ces faits se sont produits lorsque le président de la République s’est rendu à l’entreprise Mathis, une usine spécialisée dans la construction en bois. La coupure a également affecté deux communes, selon la préfecture. Cette action a été revendiquée par la CGT et une enquête, menée par les gendarmes de Sélestat, est en cours.