Illustration - Chameleons Eye / Rex Fe/REX/SIPA
Vendredi dernier, une enquête a été ouverte par le parquet de Grasse (Alpes-Maritimes) pour ’organisation de funérailles ayant un caractère contraire à la volonté du défunt’, et ’atteinte à l’intégrité d’un cadavre’, a indiqué lundi 3 février le cabinet du procureur de la République au Figaro.
Le jeudi 30 mars, deux corps ont été intervertis ’par erreur’ - au funérarium l’Athanée de Cagnes-sur-Mer, à côté de Nice. Le défunt qui devait être enterré a été incinéré, et l’erreur n’a été repérée par aucun membre du personnel du service funéraire. Nice Matin indique que finalement, un employé de l’Athanée a découvert l’énorme bévue. La famille du mort, sous le choc, a immédiatement déposé plainte.
Les enquêteurs du commissariat de Cagnes-sur-Mer ont déjà auditionné plusieurs personnes. Les policiers devront déterminer les circonstances de cet incident et identifier les responsables.
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"C’est inconcevable ! Et quelle douleur pour les familles ! Si cela devait m’arriver, je crois que je ne m’en remettrais pas", déplore Alexandre Campoverde, directeur des pompes funèbres Florian Leclerc. Pour lui, "c’est le cœur de notre métier de tout mettre en œuvre pour que cela n’arrive jamais. Nous avons pour cela plusieurs garde-fous, avec un triple contrôle du corps du défunt par le personnel des pompes funèbres, celui du crématorium et un policier". Et "une erreur est possible, j’ai déjà entendu des ’on a failli’, mais au final l’ensemble des précautions prises font que ça n’arrive jamais".
Un autre directeur de pompes funèbres en Côte d’Azur explique bien connaitre le personnel du funérarium l’Athanée, et "ils sont très compétents, c’est une maison sérieuse, cette histoire m’étonne beaucoup".
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