Photo d'illustration Levine-Roberts/Sipa USA/SIPA
L’association de défense des consommateurs et des usagers (CLCV) a demandé un meilleur encadrement des pratiques des industriels sur les emballages des produits de consommation.
De 2017 à 2021, l’association de défense des consommateurs et des usagers a "passé au crible les emballages et la composition de près de 900 produits", dont des céréales, plats à base de bœuf, poissons panés, biscuits, produits végétariens, boissons énergisantes, yaourts,… La CLCV a identifié des pratiques "qui induisent le consommateur en erreur". C’est par exemple le cas des "raviolis au bœuf qui ne comptent que 4% de bœuf", des produits laitiers qui n’en contiennent "qu’une quantité très faible, voire inexistante" de lait.
L’association a aussi alerté sur les "allégations nutritionnelles ou de santé", via l’utilisation de termes comme "détox" par exemple. Elle a pointé "l’origine des ingrédients", qui sont "très souvent inconnue malgré les nombreux drapeaux français... relevés, mais qui indiquent en fait le lieu de conditionnement ou de fabrication". La CLCV a, par ailleurs alerté sur certains produits pour enfants "très sucrés, gras, salés et débordants d’additifs".
La CLCV réclame un meilleur encadrement des pratiques des industriels sur les emballages des produits de consommation. Elle demande "la mise en place de seuils minimums d’ingrédients pour pouvoir mettre en avant leurs images". L’association estime qu’il est "primordial d’instaurer des quantités maximales d’additifs, d’arômes, de sel, de matières grasses et de sucre dans les produits pour enfants". Les industriels devraient faire aussi preuve de plus de transparence sur l’origine des produits.