Impliqué dans un contrat négocié par Alexandre Benalla avec un sulfureux oligarque russe, le militaire Chokri Wakrim a démenti, jeudi, avoir déplacé le coffre-fort de son ami avant une perquisition effectuée en juillet dernier.
Juste avant une perquisition au domicile d’Alexandre Benalla, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), en juillet dernier, son coffre-fort avait disparu. L’ancien collaborateur de l’Elysée avait expliqué devant les juges d’instruction que son domicile avait été identifié par les journalistes. De ce fait, il avait "demandé à un ami d’aller chercher [sa] femme et de récupérer tout ce qui pouvait être volé, des objets de valeur et notamment les armes", par "souci de sécurité".
D’après Libération, c’est Chokri Wakrim, le partenaire de la commissaire divisionnaire Marie-Elodie Poitout, qui aurait sorti discrètement le coffre-fort de l’appartement d’AlexandreBenalla. Mais, le militaire de 34 ans déments fermement les allégations mensongères du journal, selon un communiqué de son avocat, Me Jean-François Morand à l’AFP. Il fera le nécessaire pour "rétablir son honneur et sa réputation", y est-il précisé.
Dans le cadre de l’enquête sur les violences du 1er mai, Alexandre Benalla - placé en garde à vue le vendredi 20 juillet 2018 - avait affirmé qu’il avait des armes déclarées dans un coffre-fort. Mais, lors d’une fouille menée samedi matin, après l’échec d’une première tentative la veille, les policiers ne les avaient pas trouvées. Le parquet de Paris et les juges ont jusque là refusé d’étendre les investigations à cette disparition du coffre.
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