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Alexandre Benalla écope finalement de un an de prison ferme dans l’affaire des violences qui ont eu lieu lors de la manifestation place de la Contrescarpe à Paris le 1er mai 2018.
Cet ancien chargé de mission de l’Élysée avait commis des violences en marge des manifestations du 1er mai 2018 à Paris. Pour ces faits, il a été condamné à trois ans de prison dont un ferme par le tribunal de première instance en novembre 2021. La peine a été confirmée en appel, en septembre 2023. Par la suite, le pourvoi formé par Alexandre Benalla a été rejeté par la Cour de cassation. Il est ainsi condamné à trois ans de prison, dont un an ferme.
Alexandre Benalla a également été reconnu "coupable d’avoir utilisé frauduleusement des passeports diplomatiques et d’avoir illégalement porté une arme en 2017", et ce après son licenciement rappelle RTL.
Alexandre Benalla n’ira toutefois pas en prison. La partie ferme de sa condamnation sera aménagée. Les conditions de mise en place de cette peine seront determinées par un juge d’application des peines (JAP).
Cet ex-proche du président Emmanuel Macron a été filmé lorsqu’il a commis les actes de violence en réunion lors de la manifestation du 1er mai 2018. Il portait un casque des forces de l’ordre alors qu’il officiait en tant qu’" observateur ". Pour expliquer ses gestes, il disait vouloir "interpeller "des "agresseurs" de policiers, par "réflexe citoyen". En septembre 2021, pour sa défense, il invoquait des "gestes techniques ratés", mais "pas de coups volontaires".