La commission d’enquête sénatoriale auditionne Alexandre Benalla, ce mercredi. Lors de cette audition, qui n’est pas à huit clos, les sénateurs cherchent à déterminer le rôle exact de l’ancien chargé de mission de l’Elysée.
Devant le Sénat, Alexandra Benalla a présenté ses excuses à Philippe Bas et aux sénateurs pour les avoir qualifiés de "petits marquis", une semaine avant cette audition lors d’une interview. Il a aussi dit n’avoir "aucun respect" envers les sénateurs. "J’ai un profond regret sur les propos que j’ai pu tenir à votre propos, monsieur le président", a précisé ce proche d’Emmanuel Macron.
"J’ai servi les institutions de mon pays depuis l’âge de 18 ans. J’ai toujours défendu les institutions", a-t-il aussi ajouté. Pour justifier ses propos insultatns, l’ancien chargé de misson de l’Elysée a évoqué "un acharnement médiatique, politique".
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Au sujet de sa supposée fonction de garde du corps du président, Alexandre Benalla a déclaré, devant la Commission d’enqupete du Sénat : "Je n’ai jamais été le garde du corps d’Emmanuel Macron".
"Je faisais l’interface entre le candidat et un certain nombre de personnes. J’étais un facilitateur, j’avais donc forcément une proximité physique avec lui, mais je n’étais pas son garde du corps", a-t-il tenu à préciser.
A la question des sénateurs : quelle est votre activité professionnelle actuelle ? Alexandre Benalla a répondu : "Pôle Emploi".
Les sénateurs ont aussi interrogé le mis en cause sur ses éventuelles fonctions de garde du corps auprès d’"une star de la télé-réalité". Il y a alors répondu : "Je ne suis pas tombé aussi bas".
En ce qui concerne ses fonctions à l’Elysée, Alexandre Benalla a indiqué avoir eu "4 missions qui l’incombaient". Il s’agissait de l’organisation des déplacements nationaux, événements organisés au palais, ainsi que les déplacements privés du président de la République.
Pour la quatrième mission, le jeune homme de 26 ans a expliqué être dans "une tâche que l’on a appelé la coordination des services de sécurité. Ce poste ne consistait pas à être le chef de la sécurité". Parrallèlement, il a aussi évoqué une cinquième mission, une fonction en lien avec des "présents diplomatiques".
Alexandre Benalla s’est expliqué sur son port d’arme en racontant : "Si je partais de chez moi et me rendais sur un déplacement public, il a pu arriver que j’ai une arme sur moi". Il a aussi révélé avoir procédé à une demande à titre personnel d’autorisation de port d’armes.
Quant à son accès à la salle de sport de l’Assemblée nationale, l’ancien chargé de mission de l’Elysée a indiqué que : "C’était un caprice personnel".
Sources : rtl.fr/lepoint.fr