Le mercredi 22 septembre devant la justice, l’ancien chargé de mission de l’Élysée, Alexandre Benalla, s’est félicité d’avoir interpellé un manifestant soupçonné de jets de pierres sur les forces de l’ordre le 1er mai 2018.
Le 1er mai 2018, Alexandre Benalla et Vincent Crase suivaient des forces de l’ordre mobilisées pour prévenir des agissements des blacks blocs. Comme le rappelle 20 Minutes, les deux hommes étaient là comme observateurs mais tout a basculé quand ils ont participé à l’interpellation violente de Khélifa M., un jeune homme qui était soupçonné d’avoir lancé des pierres sur la police.
À la barre, devant la justice, l’ancien chargé de mission de la Présidence explique : "je ne regrette absolument pas ce que j’ai fait ce jour-là, pour moi c’est une fierté d’avoir contribué à l’arrestation d’un agresseur de policier".
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Le juge Edmond Brunaud, l’un des magistrats, se demande alors si le tandem n’avait pas effectué le travail des forces de l’ordre en agissant de telle sorte. "Je n’ai procédé à aucun travail de police, je ne l’ai pas palpé, je n’ai pas pris son identité", martèle l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron même si plusieurs éléments du dossier supposent le contraire.
Alexandre Benalla assure que ce jour-là, il n’avait pas de brassard de police sur lui lorsqu’il est rentré dans le Jardin des plantes. Pourtant, sur plusieurs vidéos filmées par des témoins et relayées un peu partout, une ‘tache’ orange est remarquable sur son bras. Aussi, il portait une radio branchée sur les ondes de la police, ainsi qu’un casque.
Un procès à suivre…
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