Depuis le début de l’année scolaire 2023-2024, les alertes à la bombe sont devenues fréquentes dans les établissements. Il s’agissait de fausses alertes.
C’est un phénomène récurrent, ces derniers temps, le même scénario se répète. Plusieurs lycées et collèges réceptionnent un mail menaçant dans lequel un anonyme dévoile son projet funeste. L’école prend les dispositions de sécurité nécessaires : appel aux gendarmes, vérification des lieux et évacuation des élèves.
Valérie Pécresse, à la tête de la région parisienne, a dénoncé ces actes qu’elle considère comme des « tentatives répétées de déstabilisation ». L’ancienne candidate à la présidentielle a écrit à Gérald Darmanin pour évoquer ces alertes qui se succèdent dans les établissements scolaires. Pour sa région, 13 lycées ont été concernés par ces faits dont deux fois pour trois de ces écoles. Un lycée a même reçu des menaces d’une tuerie de masse, révèle Valérie Pécresse dans son courrier destiné au ministre de l’Intérieur.
Dans le contenu de sa lettre, la Présidente du Conseil régional d’Île-de-France affirme que les investigations n’avaient pas « confirmé les menaces » et elles s’avèrent donc non fondées. Ces annonces trompeuses troublent fortement le fonctionnement des établissements et la sérénité des élèves, souligne Valérie Pécresse. Et pour cause, des milliers d’élèves doivent être déplacés pour toute précaution.
L’une des grandes figures du parti Les Républicains sollicite l’état de mettre « tous le moyens nécessaires » afin de retrouver les auteurs de ces intimidations. Elle exige aussi des mesures judiciaires à leur encontre.
Selon une information de RMC, environ 160 écoles ont été ciblées par ces fausses alertes à la bombe pendant cette année 2023.
Le 5 octobre dernier, Grenoble a répertorié huit avertissements pour une attaque à la bombe dans huit établissements scolaires. Ces écoles ont dû fermer ses portes et les élèves ont été sécurisés. Cet évènement a causé l’arrêt de la circulation ferroviaire reliant Grenoble-Chambéry et Grenoble-Gap selon les informations du Dauphiné Libéré. Un adolescent de 12 ans a été interpellé d’après la déclaration du procureur de Grenoble. Il a été interrogé par les policiers et ses parents ont reçu une convocation des forces de l’ordre.