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En cinq ans, dix-neuf prêtres jésuites avaient été incriminés pour abus sexuels après des témoignages, dont trois ont déjà été condamnés par la justice.
D’après un communiqué des jésuites de France mercredi 3 juillet, 28 personnes ont témoigné pour dénoncer des cas d’abus sexuels sur la période 1950 à 2019. Ces témoignages ont mis en cause 19 prêtres jésuites, dont 13 sur des mineurs et 6 sur majeurs, rapporte Le Figaro.
La plupart des faits se sont déroulés dans des établissements scolaires alors sous la tutelle des Jésuites comme à Paris, à Lille, à Nantes, à Toulouse, etc.
"Sur ces 19 jésuites, 15 sont décédés (…) Parmi les quatre jésuites toujours vivants, trois ont été condamnés par la justice pénale. Pour le quatrième, des recherches d’informations sont en cours ; il n’est plus en activité", a ajouté la Communauté de Jésus.
En 2014, les jésuites de France ont mis en place une cellule d’accueil et d’écoute pour recueillir les témoignages des victimes d’abus sexuel de la part des prêtres. Selon la Communauté, cette cellule travaille avec la justice civile et ecclésiastique. Elle a ainsi lancé un appel pour que les victimes témoignent et se fassent connaître auprès de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE). Elle est actuellement présidée par Jean-Marc Sauvé.
En France, cette communauté compte plus de 400 membres, dont une centaine de jésuites étrangers en formation. Vers la fin du mois de décembre, les jésuites américains avaient promis la transparence sur la "pédocriminalité" en publiant les noms de plus de 200 prêtres depuis les années 50.
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